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Rappels : 30-12-02
L'Amicale a dit dés Mars 2002 avec la CNL que le
bailleur CNP négligeait les droits des
locataires (Accord Collectif) et tentait de partir après avoir bien « essoré »
la résidence.
La Commission Départementale de
Conciliation nous a permis d'exposer nos griefs le 3 octobre et de mettre le
processus sous le regard des instances de contrôle.
Le 21 novembre, nous avons remis à GÉRER un ensemble de demandes formulées par l'Amicale sur les conditions de vente, l’état de la résidence et les travaux, le maintien dans les lieux. Les réponses du bailleur, transmises le 12-12-02 par l'avocat, s'avèrent négatives sur toute la ligne. Les locataires ont été convoqués par GÉRER le 17-12-02.
Colère à Forest Hill :
À la tribune, Michel Orivel,
Directeur des Ventes de GÉRER, Christophe
Fedirko, responsable CNP chez AGIFRANCE.
Dans la salle, une bonne soixantaine de participants. Au fil des explications,
les questions se font insistantes : conditions et prix de vente, état et
entretien des immeubles, refus des congés-vente. La responsabilité du bailleur
est fortement mise en cause. Les conditions faites par le commercialisateur sont
vivement contestées. Parmi les griefs formulés par les locataires :
·
l'état réel
de la chose vendue : état dégradé des parties communes faute d'entretien et
de suivi des contrats, attesté par le Constat d'Huissier de l'Amicale. Les
rapports techniques commandés par GÉRER, fondés sur
un examen visuel, omettent une partie déterminante de constatations et
ne chiffrent qu'à 4 MF les travaux prévisionnels que l'Amicale estime à plus de
12 MF, ascenseurs non compris. Les locataires incriminent le déséquilibre
du chauffage, la dangerosité des ascenseurs, l'absence d'évaluation des
charges : pas de comptes validés depuis 2000 ! La copropriété sera
invitée à payer chèrement le prix des années d'entretien a minima par la CNP.
·
les
conditions de vente : prix excessifs vu
l'état réel de la résidence, refus de négociation collective en amont des
transactions individuelles, délais bien trop
courts donnés à ceux qui voudront acheter, tant au stade de la décision de
principe, qu'à celui de la recherche d'un financement, chantage à
l'augmentation du prix, décote insuffisante octroyée aux occupants, absence de décote
pour ceux qui achèteront un appartement autre que celui qu'ils occupent !
Enfin, le locataire ne serait prévenu de la vente de son appartement à un tiers que si
l'achat se faisait à moindre prix !
· les conditions de location : les locataires sont invités à prospecter auprès d'AGIFRANCE pour un hypothétique relogement dans son « parc locatif ». L'Amicale exige qu'il soit possible de rester sur place comme locataire à titre pérenne. Plusieurs participants s'exclament : « je ne partirai pas ! ». Se retranchant derrière le « droit de tout propriétaire à vendre », le commercialisateur se permet au passage d'incriminer les locataires au sujet de l'état de la résidence, et d'escompter grâce à la vente l'arrivée d'une population plus "gentleman". Protestations des participants. Rejet des congés-vente.
Ensemble pour obtenir d'autres réponses :
Face à ces conditions injustes et
à ces méthodes anachroniques, les participants ont montré leur détermination
à obtenir, par des démarches collectives, de tout autres réponses. Plusieurs
se sont adressé.e.s le soir même aux représentants de l'Amicale. Rendez-Vous
est pris pour un ensemble d’actions dés Janvier 03. Une date sera proposée.
PRIX DE VENTE, DÉCOTE, DÉLAIS, TRAVAUX,
GARANTIES DE MAINTIEN SUR PLACE COMME LOCATAIRE : AGIR
ENSEMBLE AVEC TOUS LES RÉSIDENTS :
¨
CONTRE
L’ALTERNATIVE : « ACHETER AUX CONDITIONS
ACTUELLES OU PARTIR »
¨
POUR
UNE NÉGOCIATION
SUR CONDITIONS DE VENTE ET LOCATION PÉRENNE.
L’Amicale des Résidents. |
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BONNES FÊTES À TOU.TE.S ! |